«
ARGO fuck yourself » ! La fameuse réplique du film ARGO, ne restera pas sans réponse.
Telle est la décision de l’Iran. Ce film relate un événement historique qui
a marqué la naissance, dans la terreur !, de la République islamique d’Iran.
A savoir, celui de la prise d’otages à l’ambassade des Etats-Unis de Téhéran en
1979 et l’exfiltration par la CIA de 6 diplomates américains réfugiés chez l’ambassadeur
canadien grâce à un moyen des plus insolites ! Non, ce n’est pas en les
déguisant en Mickey, ni en les faisant passer dans les valises diplomatiques vénézuéliennes.
« Argo fuck yourself », vous verrez ! Affaire classée jusqu’en
1997, elle a été portée à l’écran par le brillant Ben Affleck, un film produit
par George Clooney. ARGO a obtenu il y a quelques jours deux Golden Globes, ceux
du meilleur film dramatique et du meilleur réalisateur.
Bien que le film du réalisateur américain soit sorti il y a déjà plusieurs mois, ce n’est que cette semaine que l’Iran s’est décidé de répondre à la réplique « Argo fuck yourself ! », après les récompenses de Ben Affleck aux Golden Globes et par anticipation sans doute du succès probable du film hollywoodien aux Oscars le 24 février à Los Angeles. Et pour cause, malgré l’interdiction du film par les mollahs, des copies circulent sous le manteau à Téhéran depuis des semaines. C’est suffisamment grave pour décider la République islamique d’Iran à subventionner un film pour corriger « la vision déformée de certains films comme Argo » sur la détention arbitraire orchestrée et mise en scène par l’imam Khomeini de 56 diplomates américains à partir du 4 novembre 1979, dont 42 ont été retenus en otage pendant 444 jours, en violation de toutes les conventions internationales. Le film iranien s'intitulera « Setad moshtarak », « Les chefs d'état-major » en farsi. Il relaterait « la libération de 20 otages américains par les révolutionnaires iraniens ». Nul ne sait aujourd'hui d'où pourraient bien venir les « 20 otages » de cette fiction, ni de quelle « libération » mythologique il s'agit !
Bien que le film du réalisateur américain soit sorti il y a déjà plusieurs mois, ce n’est que cette semaine que l’Iran s’est décidé de répondre à la réplique « Argo fuck yourself ! », après les récompenses de Ben Affleck aux Golden Globes et par anticipation sans doute du succès probable du film hollywoodien aux Oscars le 24 février à Los Angeles. Et pour cause, malgré l’interdiction du film par les mollahs, des copies circulent sous le manteau à Téhéran depuis des semaines. C’est suffisamment grave pour décider la République islamique d’Iran à subventionner un film pour corriger « la vision déformée de certains films comme Argo » sur la détention arbitraire orchestrée et mise en scène par l’imam Khomeini de 56 diplomates américains à partir du 4 novembre 1979, dont 42 ont été retenus en otage pendant 444 jours, en violation de toutes les conventions internationales. Le film iranien s'intitulera « Setad moshtarak », « Les chefs d'état-major » en farsi. Il relaterait « la libération de 20 otages américains par les révolutionnaires iraniens ». Nul ne sait aujourd'hui d'où pourraient bien venir les « 20 otages » de cette fiction, ni de quelle « libération » mythologique il s'agit !
Toujours est-il, voilà
donc un Etat membre de l’Organisation des Nations-Unies, qui veut jouer dans la
cour des grandes nations en affirmant officiellement son droit à l’énergie nucléaire,
et officieusement sa détermination à détenir la bombe nucléaire, mais qui se
rabaisse à répliquer à une œuvre cinématographie des studios des Warner Bros
Pictures ! On aurait tout vu avec l’Iran. Il est étonnant de constater que
plus de 30 ans après les faits, les autorités iraniennes n’ont toujours pas
digéré l’humiliation laissée par l’exfiltration abracadabrantesque des 6 otages
américains par la CIA. Le quotidien iranien 7Sobh est allé jusqu’à qualifier la
remise des Golden Globes comme « la plus grande cérémonie politique de
l’histoire du cinéma américain » et le film Argo comme une « tentative ridicule
» de recréer l’Iran de 1980. Eh bien, dites-vous qu’heureusement que le
ridicule ne tue pas, pour nous permettre de temps à autre d’en rire. Allez, bon film !
Réf.