
La nouvelle est diffusée par Maharat News, le site
d’information d’une mystérieuse Maharat Foundation, une ONG libanaise qui regroupe
une équipe de journalistes, dont l’objectif est de promouvoir la démocratie et
la liberté d’expression. Après une étude approfondie des données, les
journalistes du site concluent que ce « rapace insolent » était en
réalité un « aigle espion israélien ».
Moquette, mon amour !
On ne compte plus les innombrables violations de notre
souveraineté nationale par l’armée de l’air israélienne. On ne compte plus
aussi, les multiples violations de notre souveraineté par les réseaux
israélo-libanais d’espionnage, que les services libanais de renseignement des
Forces de sécurité intérieure démantèlent régulièrement. On ne compte plus également
-quoique si, il faut croire qu’on les compte désormais- les surprenantes
violations de notre souveraineté nationale comme celle de cette a7bé Jenifer, « une juive ingrate qui a osé éliminer notre Touma national de The Voice en mai dernier ». Et maintenant, il ne nous manquait plus que
cette insolite affaire des « aigles
espions israéliens ».
Alors, mesdames, messieurs, mes chers compatriotes, la
question qui s’impose et que votre obligé se pose aujourd’hui, c’est de savoir
si ces aigles espions israéliens peuvent cohabiter avec les éléphants roses libanais dont il était question l’autre jour ? Eh bien, figurez-vous que oui !


En tout cas, l’Université de Tel-Aviv et Israel's
Nature and Parks Authority n’ont pas tardé à répondre à ces délires ornithologiques
du côté libanais. On apprend que le défunt "espion" était « un oiseau prédateur né dans un centre d’élevage dans le sud
d’Israël. Il a été libéré il y a quelques années. Il faisait partie d’un projet
de recherche sur les rapaces mené par l'Université de Tel-Aviv. » Il s'agit en effet de l'aigle de Bonelli, une espèce méditerranéenne très menacée, qui ne compte qu'une dizaine de couples en Israël-Palestine, et une trentaine dans le Sud de la France. On
apprend aussi du côté israélien, que le vautour capturé par les Saoudiens, le
faucon capturé par les Turcs et la cigogne capturée par les Égyptiens, ont tous
les trois été libérés par les autorités locales après une petite vérification
de routine et quelques soins.

Je termine cette fable par une citation d’Ali ibn
Abi Taleb, 4e calife, commandeur des croyants entre 656 et 661, 1er imam des musulmans
chiites, qui résume bien la morale de l’histoire : « Il n’y a pas de plus grande richesse que la science, pas de plus
grande pauvreté que l’ignorance. »
Allez, au prochain numéro je vous parlerai du
nano-espionnage par les pollens !
Post-Scriptum 1
Lors d’un rapide survol des infos qui préoccupent Maharat Foundation, sur leurs sites comme sur leur page facebook, on tombe sur un article étonnant rédigé vers la fin du mois d’août, où l’ONG libanaise reproche à la chaine internationale d’information LBCI, d’avoir montré avec insistance pendant la diffusion d'une interview téléphonique avec une représentante de l'organisation, au cours du journal télévisé de la chaine, des images des enfants syriens gazés à Ghouta, alors que les enfants libanais n’étaient pas encore couchés. Si, si ! Malgré le caractère exceptionnel de l'odieux massacre chimique de Ghouta par les troupes de Bachar el-Assad, qui je le rappelle a coûté la vie à près de 1 500 personnes, dont 400 enfants, voilà ce qui a préoccupé Maharat News de la Maharat Foundation le 29 août ! Dans un autre article, l’ONG explique à ses lecteurs que les informations des chaines libanaises à propos de la tragédie damascène du 21 août 2013, étaient confuses. Pour être honnête, disons que ceci était peut-être vrai dans les premières heures qui ont suivi le massacre et pour les chaines libanaises, mais complétement faux les jours suivants, notamment pour l’Organisation des Nations Unies et pour Human Rights Watch, ainsi que pour les services de renseignements américains et français. En fouillant un peu plus, on tombe aussi sur plusieurs notes sur le droit à la liberté d’expression concernant Jean Assy, vous savez ce militant aouniste qui a confondu les gazouillis avec les fientes sur Twiter, souillant la liberté d’expression avec la liberté d’insulter.
Lors d’un rapide survol des infos qui préoccupent Maharat Foundation, sur leurs sites comme sur leur page facebook, on tombe sur un article étonnant rédigé vers la fin du mois d’août, où l’ONG libanaise reproche à la chaine internationale d’information LBCI, d’avoir montré avec insistance pendant la diffusion d'une interview téléphonique avec une représentante de l'organisation, au cours du journal télévisé de la chaine, des images des enfants syriens gazés à Ghouta, alors que les enfants libanais n’étaient pas encore couchés. Si, si ! Malgré le caractère exceptionnel de l'odieux massacre chimique de Ghouta par les troupes de Bachar el-Assad, qui je le rappelle a coûté la vie à près de 1 500 personnes, dont 400 enfants, voilà ce qui a préoccupé Maharat News de la Maharat Foundation le 29 août ! Dans un autre article, l’ONG explique à ses lecteurs que les informations des chaines libanaises à propos de la tragédie damascène du 21 août 2013, étaient confuses. Pour être honnête, disons que ceci était peut-être vrai dans les premières heures qui ont suivi le massacre et pour les chaines libanaises, mais complétement faux les jours suivants, notamment pour l’Organisation des Nations Unies et pour Human Rights Watch, ainsi que pour les services de renseignements américains et français. En fouillant un peu plus, on tombe aussi sur plusieurs notes sur le droit à la liberté d’expression concernant Jean Assy, vous savez ce militant aouniste qui a confondu les gazouillis avec les fientes sur Twiter, souillant la liberté d’expression avec la liberté d’insulter.
Post-Scriptum 2
Pas la peine de nous perdre en palabres, une chose est sûre et certaine, ces chasseurs du dimanche du Kesrouan ont commis plusieurs infractions aux lois libanaises, en chassant alors que la chasse est interdite au Liban jusqu'à nouvel ordre, en tirant avec des fusils non autorisés et en abattant une espèce d'oiseau qui est complètement exclue de la chasse. En toute logique, ils auraient dû être poursuivis par les autorités judiciaires libanaises. Mais, faut pas rêver !
Post-Scriptum 3
Ghlébna n2élloun, ils ne veulent pas nous croire que le fil du mensonge est court. Au départ nous avions deux petits paragraphes, à l’arrivée, un gros mensonge ! Mais bordel, ya chabeb, avec cette insistance à mentir, nous allons finir par croire de nouveau que le soleil tourne autour de la Terre, que les miliciens du Hezbollah font de l’humanitaire, que Bachar el-Assad est prix Nobel de la paix, que le nano-espionnage par les pollens, le nouveau projet de recherche lancé par Bakhos Baalbaki, est très avancé, et que Lebanon Debate est non seulement un site de mensonges, mais qu’il tourne dans la sphère hezbollahi-syrienne du 8 Mars, la sama7 Allah !
Cet article et son PS1 prouve que la neutralité au
Liban n’existe pas. Quelles que soient la nature et le degré de camouflage adopté, et
quelques soient les précautions d’usage, il suffit de peu, pour connaitre la
couleur politique des uns et des autres. Même la banale histoire d’un aigle insouciant.
Post-Scriptum 4 (mise à jour du 19
octobre 2013)
Et que fait un éléphant dans un magasin de porcelaine ? Vous connaissez la réponse. Lebanon Debate fait de même. Il s’enfonce davantage dans le mensonge et le ridicule. Le site d’information a voulu relancer l’ânerie du siècle sur les « aigles espions israéliens » en s’appuyant cette fois-ci sur The Independent, et en affirmant dans leur édition hier (18 oct.) que le respectable quotidien anglais a rapporté l’info sur « la capture d’un aigle d’une espèce rare et menacée d’extinction, qui est entré au Liban et qui portait des marques israéliennes, ainsi que des émetteurs sur son dos ». Et comme d’habitude -j’en ai même parlé dans l’article, le menteur libanais ne sait jamais s’arrêter- Lebanon Debate rajoute que « (The Independent) a expliqué que cet aigle est utilisé dans des opérations israéliennes d’espionnage ». Foutaises, oui ! Voici ce que The Independent a écrit texto (17 oct.): « Après les pesticides, les fils électriques et les braconniers, les aigles sont maintenant confrontés à une nouvelle menace : les guérilleros libanais du Hezbollah. Le site al-Manar s’est vanté de la capture d’un aigle portant une identification israélienne et un dispositif de transmission sur son dos. Il a prétendu que l’oiseau était un espion israélien. » Au cas où ce n'est pas clair pour certains, ce « Il » désigne al-Manar.
Et que fait un éléphant dans un magasin de porcelaine ? Vous connaissez la réponse. Lebanon Debate fait de même. Il s’enfonce davantage dans le mensonge et le ridicule. Le site d’information a voulu relancer l’ânerie du siècle sur les « aigles espions israéliens » en s’appuyant cette fois-ci sur The Independent, et en affirmant dans leur édition hier (18 oct.) que le respectable quotidien anglais a rapporté l’info sur « la capture d’un aigle d’une espèce rare et menacée d’extinction, qui est entré au Liban et qui portait des marques israéliennes, ainsi que des émetteurs sur son dos ». Et comme d’habitude -j’en ai même parlé dans l’article, le menteur libanais ne sait jamais s’arrêter- Lebanon Debate rajoute que « (The Independent) a expliqué que cet aigle est utilisé dans des opérations israéliennes d’espionnage ». Foutaises, oui ! Voici ce que The Independent a écrit texto (17 oct.): « Après les pesticides, les fils électriques et les braconniers, les aigles sont maintenant confrontés à une nouvelle menace : les guérilleros libanais du Hezbollah. Le site al-Manar s’est vanté de la capture d’un aigle portant une identification israélienne et un dispositif de transmission sur son dos. Il a prétendu que l’oiseau était un espion israélien. » Au cas où ce n'est pas clair pour certains, ce « Il » désigne al-Manar.
Ghlébna n2élloun, ils ne veulent pas nous croire que le fil du mensonge est court. Au départ nous avions deux petits paragraphes, à l’arrivée, un gros mensonge ! Mais bordel, ya chabeb, avec cette insistance à mentir, nous allons finir par croire de nouveau que le soleil tourne autour de la Terre, que les miliciens du Hezbollah font de l’humanitaire, que Bachar el-Assad est prix Nobel de la paix, que le nano-espionnage par les pollens, le nouveau projet de recherche lancé par Bakhos Baalbaki, est très avancé, et que Lebanon Debate est non seulement un site de mensonges, mais qu’il tourne dans la sphère hezbollahi-syrienne du 8 Mars, la sama7 Allah !