1.
Vu que le pape Benoit XVI a renoncé le
11 février à son pontificat, après près de 8 années passées au Vatican pour
vivre « une vie recluse, dédiée à la
prière et à l'étude » estimant, « suite à l'examen de ma conscience devant Dieu, à diverses reprises, je suis parvenu à
la certitude que mes forces, en raison de l’avancement de mon âge, ne sont plus
aptes à exercer adéquatement le ministère pétrinien ».
2. Vu qu’à partir du 28 février à 20h débutera la période de « sede vacante » (siège vacant), où le cardinal camerlingue de la Sainte Eglise, chef de la Chambre apostolique, le service de la Curie romaine chargé des biens temporels du Saint-Siège, conformément aux dispositions de la Constitution apostolique Universi Dominici Gregis, assurera la gestion des affaires courantes. Le conclave pour l'élection du prochain pape débutera entre 15 et 20 mars, dans la Chapelle Sixtine, l’une des majestueuses salles des palais pontificaux du Vatican. Les cardinaux électeurs devront élire le « 266e vicaire du Christ » avant Pâques, soit avant le 31 mars, sous le regard du Dieu-créateur de Michel-Ange, pour diriger 1 196 000 000 baptisés catholiques, dont l'humble auteur de ces lignes.
3. Vu que la renonciation de Benoît XVI de son plein gré, un acte courageux et respectable, est une première dans l’histoire récente de l’Eglise, les renonciations, libres ou forcées, se comptent sur les doigts des mains, la dernière remontant même au Moyen-Age (1415), et que pour marquer l’événement il faudrait une bonne première.
4. Vu que Benoît XVI, estime que « Dans le monde d’aujourd’hui, sujet à de rapides changements et agité par des questions de grande importance pour la vie de la foi, pour gouverner la barque de Saint Pierre et annoncer l’Evangile, la vigueur du corps et de l’esprit est aussi nécessaire ».
5. Vu que beaucoup de pratiques de l’Eglise catholique relèvent essentiellement des traditions apostoliques, et ne reposent sur aucun texte sacré. Par exemple, nulle part il est écrit que le pape doit être européen, essentiellement italien (de 1523 à 1978), alors que traditionnellement il l’est toujours car plus de la moitié des cardinaux le sont (62 sur 118 cardinaux électeurs de moins de 80 ans, dont 28 Italiens).
6. Vu qu’en droit canon, le collège des cardinaux électeurs n’a pas d’obligation d’élire un cardinal ou même un évêque comme pape, c’est la volonté de Dieu qui s’exprime par l’intermédiaire du Saint-Esprit (version des croyants), en coulisses lors de conciliabules (version des mécréants).
7. Vu que n’importe quel chrétien peut être élu comme pape, il sera aussitôt ordonné prêtre à l’épiscopat. Dans l’histoire de l’Eglise on a même connu des cas de cardinaux non ordonnés prêtres au moment de leur intégration du collège des cardinaux.
8. Vu que certaines pratiques de l’Eglise catholique contredisent les thèses officielles. Par exemple, l’Eglise accepte que les prêtres des Eglises d’Orient restent mariés après leur ordination, tolère le diaconat des hommes mariés et réintègre des prêtres anglicans mariés, alors que ce n’est pas très catholique, Jésus, Saint Pierre et les apôtres étaient tous soi-disant célibataires ou vivaient fraternellement avec leurs compagnes après la révélation.
9. Vu que Vatican II appelle l’Eglise catholique à prendre en compte les « signes du temps ».
10. Vu qu’à l’heure de la crise des vocations, il est peut être utile d’envoyer un message fort aux citoyens du monde.
11. Vu que la parité homme-femme est la grande bataille du nouveau siècle.
12. Vu qu’aucun argument rationnel ne peut justifier l’éloignement des femmes des ministères chrétiens.
13. Vu que « l’infaillibilité papale » apposée sur la lettre apostolique de Jean-Paul II en 1994, qui prévoit que l’Eglise « ne se considère pas autorisée à admettre les femmes à l’ordination sacerdotale », est une ruse humaine, et non divine, pour exclure les femmes du sacerdoce.
14. Vu que l’empêchement des femmes d’accéder au sacerdoce est d’ordre essentiellement traditionnel et se base entre autres sur le fait que Jésus, Saint Pierre et les autres apôtres étaient tous des hommes, argument faible puisque tous ces hommes étaient juifs aussi, et pourtant, il ne faut pas être juif pour devenir prêtre, évêque ou pape.
15. Vu que Jésus n’a jamais précisé que le successeur de Saint Pierre doit être de sexe masculin et qu’il a chargé une femme, Marie-Madeleine, d’annoncer urbi et orbi ce qui constitue la base de la foi chrétienne, sa résurrection.
16. Vu que La Cène n’est qu’une photographie de la société patriarcale il y a 2000 ans.
17. Vu que le diaconat féminin (second des ordres majeurs catholiques, immédiatement inférieur à la prêtrise) existait déjà dans les premières communautés chrétiennes et qu’il fut supprimé par les hommes par la suite. Comme l’atteste une lettre de Saint Paul aux Romains où il recommande « sœur Phoebé, diaconesse de l'Église de Cenchrées (port de Corinthe - Grèce) ».
18. Vu que l’Eglise évolue et qu’il est révolu le temps où même un enfant de chœur ne pouvait être une fille et aucune femme ne pouvait même lire l’épitre, préparer au baptême et au mariage, présidée un enterrement, encore moins donner la communion.
19. Vu que quiconque peut donner la communion, qu’il soit homme ou femme, chrétien, laïc ou d’une autre religion (rien ne le prouve au moment de la communion), chose inconcevable il y a quelques années (ou dans les contrées des Eglises d’Orient).
20. Vu que plus de la moitié des saints du martyrologe romain, qui dresse une liste détaillée des saints et bienheureux actuellement vénérés par l'Église, sont en réalité des saintes.
21. Vu que des femmes catholiques sont régulièrement ordonnées prêtres par des Églises dissidentes de l'Église catholique romaine.
22. Vu que l’accès des femmes à la prêtrise est possible dans les Eglises protestantes, luthériennes et anglicanes (depuis 1984) mais restent interdit dans les Eglises catholique et orthodoxe.
23. Vu que l’Eglise évangélique d’Allemagne, la plus grande organisation non catholique en Allemagne (Eglises luthériennes, réformées et unies), a permis en 2009 l’ordination d’une doctoresse en théologie comme évêque.
24. Vu que l’Eglise anglicane d’Angleterre est à deux doigts de permettre qu’une femme-prêtre puisse être ordonné évêque (principe accepté au cours d’un synode en 2005 ; proposition soumise au vote et rejetée le 20 nov. 2012).
25. Vu que l’acceptation de la prêtrise par les protestants, qui sont des chrétiens même s’ils ne font pas partie des Eglises catholique et orthodoxe, prouve la subjectivité de l’interdiction des ordinations de femmes.
26. Vu qu’une femme peut parfaitement être un ministre de l’Eucharistie et peut dire au cours de la messe « Ceci est mon corps... vous ferez cela en ma mémoire », sans que cela puisse être considéré comme une transgression ou heurter les sensibilités machistes, l’obstacle étant essentiellement sociologique. Même si selon la doctrine catholique romaine, le prêtre agit « in persona Christi » (dans la personne du Christ), il n’est pas le Christ incarné mais célèbre la messe au nom du Christ, et qu’une femme peut parfaitement le faire.
27. Vu que le nouveau « Front des soutanes unies », dernier avatar au pays du Cèdre, qui inclut aux côtés de sayyed Hassan Nasrallah et cheikh Mohammad Rachid Kabbani, le cardinal électeur Bechara Raï -des soutanes qui accordent leurs violons sur la Syrie, les armes du Hezbollah et le mariage civil obligatoire- a une faible influence sur le collège des cardinaux électeurs du Vatican.
28. Vu que le cardinal-patriarche-maronite Bechara Raï, depuis que sa soutane a frôlé le sol ensanglanté des Territoires de la tyrannie des Assad, n’a aucune chance de se faire élire comme pape.
2. Vu qu’à partir du 28 février à 20h débutera la période de « sede vacante » (siège vacant), où le cardinal camerlingue de la Sainte Eglise, chef de la Chambre apostolique, le service de la Curie romaine chargé des biens temporels du Saint-Siège, conformément aux dispositions de la Constitution apostolique Universi Dominici Gregis, assurera la gestion des affaires courantes. Le conclave pour l'élection du prochain pape débutera entre 15 et 20 mars, dans la Chapelle Sixtine, l’une des majestueuses salles des palais pontificaux du Vatican. Les cardinaux électeurs devront élire le « 266e vicaire du Christ » avant Pâques, soit avant le 31 mars, sous le regard du Dieu-créateur de Michel-Ange, pour diriger 1 196 000 000 baptisés catholiques, dont l'humble auteur de ces lignes.
3. Vu que la renonciation de Benoît XVI de son plein gré, un acte courageux et respectable, est une première dans l’histoire récente de l’Eglise, les renonciations, libres ou forcées, se comptent sur les doigts des mains, la dernière remontant même au Moyen-Age (1415), et que pour marquer l’événement il faudrait une bonne première.
4. Vu que Benoît XVI, estime que « Dans le monde d’aujourd’hui, sujet à de rapides changements et agité par des questions de grande importance pour la vie de la foi, pour gouverner la barque de Saint Pierre et annoncer l’Evangile, la vigueur du corps et de l’esprit est aussi nécessaire ».
5. Vu que beaucoup de pratiques de l’Eglise catholique relèvent essentiellement des traditions apostoliques, et ne reposent sur aucun texte sacré. Par exemple, nulle part il est écrit que le pape doit être européen, essentiellement italien (de 1523 à 1978), alors que traditionnellement il l’est toujours car plus de la moitié des cardinaux le sont (62 sur 118 cardinaux électeurs de moins de 80 ans, dont 28 Italiens).
6. Vu qu’en droit canon, le collège des cardinaux électeurs n’a pas d’obligation d’élire un cardinal ou même un évêque comme pape, c’est la volonté de Dieu qui s’exprime par l’intermédiaire du Saint-Esprit (version des croyants), en coulisses lors de conciliabules (version des mécréants).
7. Vu que n’importe quel chrétien peut être élu comme pape, il sera aussitôt ordonné prêtre à l’épiscopat. Dans l’histoire de l’Eglise on a même connu des cas de cardinaux non ordonnés prêtres au moment de leur intégration du collège des cardinaux.
8. Vu que certaines pratiques de l’Eglise catholique contredisent les thèses officielles. Par exemple, l’Eglise accepte que les prêtres des Eglises d’Orient restent mariés après leur ordination, tolère le diaconat des hommes mariés et réintègre des prêtres anglicans mariés, alors que ce n’est pas très catholique, Jésus, Saint Pierre et les apôtres étaient tous soi-disant célibataires ou vivaient fraternellement avec leurs compagnes après la révélation.
9. Vu que Vatican II appelle l’Eglise catholique à prendre en compte les « signes du temps ».
10. Vu qu’à l’heure de la crise des vocations, il est peut être utile d’envoyer un message fort aux citoyens du monde.
11. Vu que la parité homme-femme est la grande bataille du nouveau siècle.
12. Vu qu’aucun argument rationnel ne peut justifier l’éloignement des femmes des ministères chrétiens.
13. Vu que « l’infaillibilité papale » apposée sur la lettre apostolique de Jean-Paul II en 1994, qui prévoit que l’Eglise « ne se considère pas autorisée à admettre les femmes à l’ordination sacerdotale », est une ruse humaine, et non divine, pour exclure les femmes du sacerdoce.
14. Vu que l’empêchement des femmes d’accéder au sacerdoce est d’ordre essentiellement traditionnel et se base entre autres sur le fait que Jésus, Saint Pierre et les autres apôtres étaient tous des hommes, argument faible puisque tous ces hommes étaient juifs aussi, et pourtant, il ne faut pas être juif pour devenir prêtre, évêque ou pape.
15. Vu que Jésus n’a jamais précisé que le successeur de Saint Pierre doit être de sexe masculin et qu’il a chargé une femme, Marie-Madeleine, d’annoncer urbi et orbi ce qui constitue la base de la foi chrétienne, sa résurrection.
16. Vu que La Cène n’est qu’une photographie de la société patriarcale il y a 2000 ans.
17. Vu que le diaconat féminin (second des ordres majeurs catholiques, immédiatement inférieur à la prêtrise) existait déjà dans les premières communautés chrétiennes et qu’il fut supprimé par les hommes par la suite. Comme l’atteste une lettre de Saint Paul aux Romains où il recommande « sœur Phoebé, diaconesse de l'Église de Cenchrées (port de Corinthe - Grèce) ».
18. Vu que l’Eglise évolue et qu’il est révolu le temps où même un enfant de chœur ne pouvait être une fille et aucune femme ne pouvait même lire l’épitre, préparer au baptême et au mariage, présidée un enterrement, encore moins donner la communion.
19. Vu que quiconque peut donner la communion, qu’il soit homme ou femme, chrétien, laïc ou d’une autre religion (rien ne le prouve au moment de la communion), chose inconcevable il y a quelques années (ou dans les contrées des Eglises d’Orient).
20. Vu que plus de la moitié des saints du martyrologe romain, qui dresse une liste détaillée des saints et bienheureux actuellement vénérés par l'Église, sont en réalité des saintes.
21. Vu que des femmes catholiques sont régulièrement ordonnées prêtres par des Églises dissidentes de l'Église catholique romaine.
22. Vu que l’accès des femmes à la prêtrise est possible dans les Eglises protestantes, luthériennes et anglicanes (depuis 1984) mais restent interdit dans les Eglises catholique et orthodoxe.
23. Vu que l’Eglise évangélique d’Allemagne, la plus grande organisation non catholique en Allemagne (Eglises luthériennes, réformées et unies), a permis en 2009 l’ordination d’une doctoresse en théologie comme évêque.
24. Vu que l’Eglise anglicane d’Angleterre est à deux doigts de permettre qu’une femme-prêtre puisse être ordonné évêque (principe accepté au cours d’un synode en 2005 ; proposition soumise au vote et rejetée le 20 nov. 2012).
25. Vu que l’acceptation de la prêtrise par les protestants, qui sont des chrétiens même s’ils ne font pas partie des Eglises catholique et orthodoxe, prouve la subjectivité de l’interdiction des ordinations de femmes.
26. Vu qu’une femme peut parfaitement être un ministre de l’Eucharistie et peut dire au cours de la messe « Ceci est mon corps... vous ferez cela en ma mémoire », sans que cela puisse être considéré comme une transgression ou heurter les sensibilités machistes, l’obstacle étant essentiellement sociologique. Même si selon la doctrine catholique romaine, le prêtre agit « in persona Christi » (dans la personne du Christ), il n’est pas le Christ incarné mais célèbre la messe au nom du Christ, et qu’une femme peut parfaitement le faire.
27. Vu que le nouveau « Front des soutanes unies », dernier avatar au pays du Cèdre, qui inclut aux côtés de sayyed Hassan Nasrallah et cheikh Mohammad Rachid Kabbani, le cardinal électeur Bechara Raï -des soutanes qui accordent leurs violons sur la Syrie, les armes du Hezbollah et le mariage civil obligatoire- a une faible influence sur le collège des cardinaux électeurs du Vatican.
28. Vu que le cardinal-patriarche-maronite Bechara Raï, depuis que sa soutane a frôlé le sol ensanglanté des Territoires de la tyrannie des Assad, n’a aucune chance de se faire élire comme pape.
29. Vu que les femmes constituent la moitié des fidèles.
30. Vu qu’Adam fut créé à l’image de Dieu et qu’Eve fut engendrée d’une côte d’Adam, la différenciation sexuelle entre l’homme et la femme n’a strictement aucune importance théologique.
Bakhos Baalbaki propose que le nouveau pape soit UNE FEMME et que dans la foulée le sacrement du Sacerdoce soit ouvert aux femmes ! L’Eglise du IIIe millénaire sera féminisée. Cela ne fait aucun doute. Alors, il vaudrait mieux que ça soit le plus tôt possible. Au début du millénaire plutôt que vers la fin du millénaire. Sinon, ça sera trop tard. Et comme dit le Nouveau Testament, « il y aura là, pleur et grincement de dents », et des regrets sans effet.